ANNIE SPRINKLE & BETH STEPHENS

Au lieu de la métaphore répandue de la «Terre Mère», les artistes et activistes Annie Sprinkle (né Ellen F. Steinberg) et Beth Stephens mettent en avant la métaphore de «la Terre comme amante». Avec leurs performances, comme Dirty Sexecology: 25 Ways to Make Love to the Earth (Sexécologie sale: 25 façons de faire l'amour avec la terre), 2010 ou leurs films, comme Goodbye Gauley Mountain: An Ecosexual Love Story (Goodbye Gauley Mountain: Une histoire d'amour écosexuelle), 2013, elles tentent, entre autres, de fonder une communauté d'écosexuels, critique envers l’exploitation des ressources naturelles (comme la béance d’une montagne pour l’extraction du charbon). En tant «qu'aquaphiles, terraphiles, pyrophiles ou aérophiles», elles explorent différentes manières d'entrer dans une relation non seulement respectueuse, mais aussi érotique avec les éléments de la terre. L’éco-féminisme enrichit l’œuvre d’Annie Sprinkle, après avoir mis son expérience de travailleuse du sexe et d’actrice porno au service de l’art avec des performances radicales dans les années 1980 et 1990. *1954, Philadelphia, Pennsylvania, lives and works in Sausalito, California *1960/Montgomery, West Virginia, lives and works in Sausalito, California

VERNISSAGE
18.6.2019
↳ AGENDA

SEXECOLOGY.ORG

ANNIE SPRINKLE & BETH STEPHENS, DIRTY SEXECOLOGY: 25 WAYS TO MAKE LOVE TO THE EARTH (SEXÉCOLOGIE SALE: 25 FAÇONS DE FAIRE L'AMOUR AVEC LA TERRE), 2010, PERFORMANCE AU/AT KOSMOS THEATER (VIENNE/VIENNA), PHOTO: © BETTINA FRENZEL

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